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Suhiko

6 janvier 2007

Suhiko chapitre 1

Voici mon chapitre 1 ^_^

Melody se tenait enfin devant cette gigantesque auberge qui, de ses murs et de son odeur, transmettait un sentiment d’hospitalité.

L’auberge Suhiko ! Cette vaste montagne de pierre et de verre s’était élevée devant son corps chétif et minuscule de petit enfant, une énorme montagne qui avait vue sur tout ce qui pouvait se passer dans le domaine du haut de sa cime.

Les murs qui entouraient cette reine des sommets  étaient enduits de peinture beige qui faisaient un désert de leurs vagues que le peintre avait fait à la construction de cet établissement.

Les nombreuses fenêtres circulaires ainsi que la grande porte rappelaient ceux d’un gîte, l’architecture y était très ressemblante.

Le garçon s'avança vers l'entrée tout en levant la tête pour y apercevoir une grande enseigne de bois.

Il se retourna et fit un geste de la main au taxi pour lui communiquer que l’adresse était bonne et qu’il pouvait partir. A seize ans et demi, c’est vrai qu’on ne part pas seul si loin, mais c’était sous acquiescements de ses parents qu’il céda  et décida de partir seul en vacances.

Quand il entra, le nouveau vacancier se retrouva dans une salle plutôt grande qui, étrangement lui donnait des frissons.

Des canapés blancs se trouvaient devant une grande télévision, probablement la seule de ces lieux, et en tournant la tête vers la droite, il pouvait apercevoir une grande table de marbre blanc bordée de petites chaises de jardin plutôt chics.

Melody n’était toutefois pas venu ici pour admirer la beauté des chaises de jardin, il s’avança donc devant la seule personne qui peuplait cette pièce, un homme plutôt jeune qui lisait son journal d’un air insouciant tout en buvant son café. Au début, Melody ne pouvait distinguer qu’une touffe de cheveux brune ébouriffée propre aux personnes qui viennent de se réveiller.

Quand il eut fini sa grande traversée de la pièce, il interpella timidement l’homme.

-Excusez-moi ! Monsieur ?

-Oh ! Vous venez pour votre chambre ?

Le sourire que lança le jeune garçon semblait être plutôt bien apprécié par l’inconnu qui ne tarda pas à dévoiler son nom.

-Je vous en prie, laissez-moi porter une partie de vos bagages ! Je suis le directeur de l’auberge, Maximilien Dylan !

L’homme au comptoir se hâta de prendre les quelques lourds sacs qui prenaient appui sur le frêle Melody. Il les posa péniblement un à un et reprit.

-Je vous remercie, monsieur Dylan, je vais porter le reste, je voudrais juste aller voir ma chambre, vu qu’il est déjà dix-huit heures passées.

Le directeur sembla alors quelque peu irrité de cette soudaine froideur, il en perdit son hospitalité initiale, pensant que le jeune garçon était aussi bavard que lui, son chaleureux accueil fut rapidement oublié, faisant place à une sorte de froideur commerciale.

Le regard qu’il voyait à travers les yeux bleus clair de son client l’avait quelque peu séduit, il sentit quelque chose d’hospitalier s’en dégager. Sous ses conditions, il commença à oublier cette réponse finalement anodine et continua sa route.

Ils firent alors tout deux la traversée des étroits couloirs de l’auberge, la chambre 402 dans laquelle il était normalement logé se trouvait dans l’aile nord.
Max s’arrêta enfin devant une porte où un chiffre était inscrit.

-Chambre 402, c’est là que je dormirai ?

-C’est exact, voici vos clés, je pense qu’à partir d’ici, vous pourrez vous débrouiller seul, j’ai du travail.

Melody inséra les clés dans la serrure en attendant de découvrir du lieu où il allait dormir durant quelques jours. Cependant, cette chambre merveilleuse ne recelait rien de vraiment spécialement esthétique.

Elle paraissait même plutôt banale aux yeux du nouveau résident. Peut être était-ce parce qu’en voyant la magnifique façade, il s’était trop idéalisé son petit coin paradisiaque. Spectateur de cette découverte plutôt décevante, Melody posa ses affaires au sol et s’échoua sur le lit dont la couette formait par sa couleur et par les plis du tissu une mer houleuse.

Il s’écrasa quelques instants sur le lit sans même avoir quelque activité spécifique mais en tournant la tête, le panorama qui s’offrait à lui eut un certain charme à ses yeux.

Il se leva donc promptement et se précipita vers la fenêtre avec l’allure d’un enfant émerveillé qui se hâte d’aller vers l’objet de son admiration. Bien que le crépuscule était presque tombé, Melody voulait impérativement aller voir l’étang qui était vaguement visible au loin.

Il s’empressa de s’habiller pour pouvoir dévaler à toute allure les escaliers menant à la porte d’entrée.

Quand il l’eut enfin franchi, il passa derrière l’auberge pour s’avancer vers le sous bois qui brillait d’une lumière impérissable.

Pourtant, il était presque vingt heures, il avait parcouru les bois depuis déjà plus d’une heure et le temps commençait à s’assombrir, mais pour le nouveau venu dans le monde forestier, ce n’était qu’un futile et bien maigre obstacle dans la traversée du sous bois.

Il erra longuement avant d’arriver enfin vers l’étang, comble du bonheur, Melody en resta bouche bée. Cet endroit était magnifique, l’eau ne semblait pas trop polluée, mais la végétation était d’une beauté remarquable. Sa contemplation fut soudain arrêtée à la vue d’un garçon torse nu qui s’était étalé de tout son corps contre l’herbe, près du plan d’eau. En premier lieu, Melody ne se soucia pas outre mesure de cet inconnu qui, en regardant bien, l’inquiétait un peu.

Soudainement anxieux, Melody s’approcha lentement pour constater qu’il parlait  seul. Premièrement, ce fait commença réellement à apeurer le jeune homme, mais tout en marchant, il comprit que ce dernier parlait dans son sommeil, qui d’ailleurs semblait plutôt agité…

-Excusez-moi…

Melody posa timidement sa main d’enfant sur le corps de l’homme allongé mais le contact de celle-ci eut l’air de lui déplaire. Il se réveilla en sursaut, avec une tête de fou terrorisé et agrippa avec force le bras du pauvre garçon quelque peu traumatisé de sa nouvelle rencontre.

Il balbutia quelque chose de plutôt flou sous l’effet de son essoufflement probablement dû au choc qu’il venait de subir, comme l’attestaient les gouttes de sueur qui rendaient ses si beaux cheveux bruns collants. Les gouttelettes ruisselaient le long de son torse nu sans même que Melody, assez paniqué, ne le remarque étant donné qu’il se concentrait sur la manière dont il pouvait bien fuir.

-Pourquoi m’as-tu réveillé ? Réponds !

Avant même que l’inconnu n’eut le temps de vraiment retrouver toute sa tête, Melody avait eut une telle frayeur qu’il avait déjà pris ses jambes à son cou pour courir au plus vite vers sa chambre où il y passa la nuit sans même s’arrêter dans sa course.

Peut être que la peur qu’il avait eu lui donnait des ailes, ou du moins dans ce cas là des jambes vu la dextérité étonnante avec laquelle il fuyait.

La nuit fut relativement courte à cause la course qui avait précédé son arrivée. Une fois dans sa chambre, il s’écroula de fatigue sur son lit et s’endormit sans même se mettre en pyjama, il n’en avait peut-être plus la force.

Son dernier effort avait été épuisé dans l’action de tourner la clé deux fois dans la serrure pour s’enfermer à double tours.

            Il s’éveilla dans le courant de la matinée avec un sentiment de honte envers sa veulerie devant un pauvre homme apeuré. Quand il y repensa, il n’avait pas l’air si effrayant que ça, mais étant plutôt farouche au premier abord, la fuite du jeune garçon était quasi inévitable.
Quand il eut fini de se doucher, il enfila rapidement son pantalon blanc de tissu fin et son petit gilet à capuche puis prit son petit sac à dos avant de repartir timidement pour l’étang. C’était un peu inconscient à vrai dire sachant qu’il reverrait peut être le garçon d’hier, mais il n’en avait pas peur, il était même dans l’optique de s’excuser s’il le voyait à nouveau. En descendant, Max vint l’aborder.

-Tiens, Melody, tu pars en ballade ?

-Je vais juste faire un tour à l’étang ! Parce qu’hier soir en marchant, j’ai rencontré un garçon qui n’avait pas l’air très bien et je me suis enfui, il m’a juste fait peur et je ne voudrais pas qu’il le prenne mal.

Max se gratta discrètement le menton d’un air penseur pour arrêter le parcours du garçon qui s’apprêtait à partir vers l’étang.

-Pourrais-tu m’en faire la description ? Parce qu’il y avait un homme qui rentrait de l’extérieur hier soir, il est possible que je l’aie vu ! Non ?

Melody freina son pas de course pour concentrer son attention sur son interlocuteur. Peut être qu’il connaissait l’homme de la veille, il était plutôt curieux de le savoir à vrai dire.

-Hum c’était un jeune homme assez grand, du moins environ deux têtes de plus que moi avec des cheveux relativement longs et bruns qui s’arrêtaient au bas de son cou, vous l’avez vu ?

-Bien entendu. Il est dans la chambre juste à côté de la tienne ! C’est la 401 si je ne raconte pas de bêtises. Thomas Cazaux, il est arrivé avant-hier, un jour avant…


Avant même qu’il ne finisse sa phrase, il réalisa que Melody était déjà en train de rebrousser son chemin en direction de la chambre 401. Quand il arriva devant cette dernière, il se tint hésitant durant quelques secondes à y frapper. Il prit alors sa grande décision et frappa à la porte. Quand cette dernière s’ouvrit, le jeune garçon se mit à rougir comme une pivoine, il s’en cacha même les yeux. L’homme qu’il avait rencontré au lac n’était vêtu que d’une grande serviette de bain. Il fit le grand effort de bégayer quelques mots maladroits en tournant la tête vers le couloir.

-Excusez-moi je vous dérange, je crois que je repasserai plus tard.

Il entendit enfin la voix « normale » de l’individu sans qu’il ne le brutalise où qu’il n’hurle, ce qui rassurait enfin le jeune garçon effarouché. Ce Thomas Cazaux était encore dans une situation quelque peu gênante pour Melody, qui restait quelqu’un de plutôt réservé et pudique, voir une personne presque nue pour lui était quelque chose de presque hérétique.

-Non, tout va bien, tu peux entrer je vais m’habiller.

Etait-ce de l’aisance ou un manque de pudeur ? Accepter cette proposition revenait à se jeter dans la gueule du loup, cet homme paraissait vraiment étrange, peut être trop pour accepter d’entrer. Il en avait néanmoins l’envie, peut être qu’après tout, il pensait la même chose de lui, qui pourrait avoir envie d’inviter quelqu’un ayant fui lâchement suite à une nouvelle rencontre ? Elle était peut être agitée, certes, mais Melody était vraiment dans l’embarras vis-à-vis de sa conduite. Espérant ne pas regretter son acte, il entra dans la pièce. Cette chambre était plutôt similaire à la sienne, mais il lui trouvait un certain charme, quelque chose de particulier qu’il aurait eu peine à expliquer.

L’homme ne perdit pas de temps à lui parler, il avança directement dans la salle de bains avant d’en sortir tout habillé. Melody, quant à lui, pour patienter s’était assis sur le lit en croisant les mains et en baissant sa tête vers le sol. Quand il arriva, Thomas donna une légère tape amicale sur les épaules et tenta de le réconforter.

-Il ne fallait pas avoir peur pour hier, j’ai peut être été un peu brutal à vrai dire, mais tu es encore plus trouillard que moi.

Quand il entendit ces paroles dites avec une telle goujaterie, il n’eut pas la réaction que Thomas aurait voulu créer. C’était un fait pour le jeune garçon : ce n’était plus de l’aisance mais de l’effronterie. Il se leva et lui lança un regard menaçant.

-Je ne suis pas trouillard !

Heureusement pour Melody, son interlocuteur ne semblait pas vraiment susceptible, il trouvait cette réaction plutôt attendrissante et il en poussa un rire plutôt attendrissant.

-Ce n’est pas moi qui suis parti à toutes jambes ! Je suis Thomas Cazaux. J’ai un peu de temps devant moi, veux-tu qu’on retourne près de l’étang comme hier?

Quelle arrogance si séduisante, il avait encore l’audace de se moquer de Melody et en plus de l’inviter à marcher près de l’étang. Cependant, l’occasion était bonne pour se faire un ami dans l’auberge et ne pas passer ses journées à relire ses cours, comme il l’avait promis à sa mère… Avant même qu’il ne dispose de temps pour réfléchir, Thomas lui lança une main amicale en s’attendant à ce que Melody lui réponde. Après tout, qu’avait-il à perdre ?

-Melody. Je suis Melody.

Allait-il réellement agripper la main d’une personne qui ne connaît pas son prénom ? Il se redemanda s’il faisait bien, mais cette question lui en faisait poser une autre inconsciemment : pourquoi réfléchissait-il à toutes les actions et les pensées de cet homme ?

Il tentait d’interpréter tous ses faits et gestes dans un but plutôt égocentrique, pour savoir surtout ce qu’il pouvait bien penser de lui et de ce qu’il était.

Puis au fil du temps, au fil des trois premiers jours passés avec lui à l’auberge, il apprit à le connaître, ne parlait qu’avec lui, ne pensait qu’à lui chaque nuit, chaque matin.

Melody l’admirait réellement, pensait tout le bien de monde de ce garçon qu’il ne connaissait que depuis trois jours, il témoignait un émerveillement des plus grand

A l’égard de tout ce qu’il disait, du moindre geste qu’il faisait. Pourtant, ces trois premières journées, ils parlaient de choses et d’autres plus ou moins banales, mais au fond, Melody ne connaissait rien de lui… mais il se sentait bien. Il s’était réellement attaché à cet homme doux et gentil, jamais il n’avait rencontré une telle personne, avec qui il se sentait aussi bien, jusqu’à ce jour où il entra pour le quatrième jour consécutif dans sa chambre.

Quand il ouvrit la porte, Thomas se mit à crier de peur, il était torse nu devant sa glace, dos à Melody. Des cicatrices très visibles étaient dessinées sur son dos comme si elles voulaient transmettre un message. Thomas avait l’air vraiment gêné de cette situation, il n’osait même plus affronter son visage.

-Melody ! Pourquoi est-ce que tu es entré?!

Avant même de finir sa phrase, il prit son maillot posé sur le lit et se cacha le torse honteusement. Melody ne comprit pas exactement en quoi le fait d’avoir des cicatrices sur le dos était une honte, mais il vit qu’elles paraissaient importantes pour Thomas, au point de le rendre presque agressif.

-Tu dois oublier ce que tu viens de voir, tout de suite !

-Pourquoi ?

-Je t’ai dit de les oublier ! 

Le ton qu’il prenait pour lui parler était devenu hostile et plutôt ferme, pour la deuxième fois avec lui, il fut apeuré de ce regard menaçant, mais pas seulement effrayé. Trahi. Il sentit la douceur naturelle de sa voix s’évanouir en même temps que leur union qui lui paraissait fusionnelle. Il était trahi. Lui qui était si doux d’habitude avait totalement changé, il n’était plus du tout gentil, il était terrifiant.

-Pourquoi oublier quelque chose d’aussi futile ? Thomas ! Qui est-ce qui t’a fait ça ? Montre-moi !

Thomas le repoussa avec une méchanceté et une force de bête qui fit tomber Melody contre le lit. Il s’arrêta alors, ayant compris qu’il avait peut être été trop loin dans ses actes. Ensuite, il se précipita vers le jeune garçon pour le relever, tout désolé.

-Excuse-moi Melody, tout va bien ?

Melody semblait surtout déçu de son attitude, pourquoi avait-il été si violent pour une simple cicatrice ? C’était triste, pour lui, ils se faisaient confiance comme des amis de toujours et quelque part, il se sentait atrocement jaloux de ne pas pouvoir accéder à ce jardin secret, il estimait qu’il lui revenait de droit, n’étaient-ils pas amis ? Ce sentiment devenait peu à peu incontrôlable, il était le premier à lui faire un tel effet, pourquoi était-il aussi blessé de le voir ainsi ?

-Thomas… Qui est-ce qui t’a fait ça ? Dis-moi.

L’individu, enfin calmé eut une hésitation avant de dire ce qui se tramait, mais sentit après tout que Melody avait bien mérité ces explications. Il avait beau être beaucoup plus jeune que lui, il sentait qu’il pouvait faire confiance à ce jeunot.

-Melody… Ce sont des cicatrices qui ne s’en iront jamais, je les aurai à vie. Comme si j’avais demandé à les avoir… ce qui m’étonne c’est que ça ne te gêne même pas, comment peux-tu être aussi gentil ?

Enfin un compliment ? Thomas en faisait relativement peu malgré son doux tempérament. Cette critique donnée à l’égard du jeune homme le choqua, mais il prit ce choc comme une agréable surprise. Peut être qu’il allait enfin savoir des choses sur cet inconnu avec qui il venait de passer un début de vacances magnifique.

-Vraiment étrange… c’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme toi… pourquoi ? Tu es tellement…

Tenté de faire le prochain pas dans sa relation avec un si jeune garçon, Thomas s’avança vers lui et tenta de lui transmettre son amour inconvenant.

-N’aie pas peur de moi, je t’en prie…

A présent tout à côté du visage de Melody, il avança ses lèvres jusqu’à s’emparer de celles du jeune garçon. A ce moment présent, il ne savait que penser. Cet homme avait vingt-cinq ans alors que Melody n’en avait que seize. C’était exactement la toute première fois qu’il ressentait quelque chose pour quelqu’un. Bien entendu, cette chose n’était pas un quelconque sentiment, mais cette attirance sous n’importe quelle forme qu’elle peut prendre. Bien sûr qu’il avait envie d’aller plus loin, même s’il ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, lui aussi s’était approché et s’était laissé faire.

Il était loin de se douter que sa première expérience amoureuse pourrait être avec un garçon.

Néanmoins, cet amour lui convenait vu qu’il ne repoussa pas le baiser de Thomas. Ce sentiment incompréhensible que peut être l’attirance d’une personne envers une autre. Aurait-il pensé à un seul moment qu’elle ne se limitait pas à celle qui se produisait entre un garçon et une fille ? Pour lui, tout était tracé jusqu’au dernier chapitre de son histoire.

Cependant Thomas allait perturber toute l’histoire de sa vie. 

-Je comprendrais que tu n’acceptes pas cette chose, enfin l’amour. Pardonne-moi si c’est le cas…

Melody s’apprêta à briser le mur de verre qui le tenait écarté des autres, ce mur invisible mais existant qui représente la pudeur maladive du jeune garçon. Il s’avança à nouveau vers lui pour lui rendre le baiser qu’il lui avait donné, ne sachant pas dans quoi il allait s’engager.

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5 janvier 2007

Présentation du petit morveux ^_^

[ Pseudo ] : Melody Stajman

[ Âge ] : 16 ans

[ Vos Motivations ] : Un beau jour, je me suis dit : "pourquoi pas moi?", j'ai essayé d'écrire et voilà où j'en suis arrivé aujourd'hui. J'ai adoré ça et je ne compte pas m'arrêter là, oh non, je suis en première L et je veux faire le maximum de progrès, écrire encore et encore sans m'arrêter. J'aime beaucoup ça et je voudrais beaucoup transmettre mes émotions, mes expériences dans les fictions que je fais. Peut être que vous détesterez ce que j'ai écrit, mais le choix vous appartient, moi j'aime ce que je fais et à partir de là je pense que tout va bien, pas vrai?

[ Votre Parcours ] : Je suis débutant, j'ai commencé à écrire en juin dernier et je viens de finir ma première fiction en 25 chapitres d'environ 5 pages word en moyenne.

Mon premier blog : Hum, il est vide pour le moment, il s'appelle http://suhiko.canalblog.com/ j'ai été obligé d'en créer un pour venir ici, mais je compte le remplir =)

[ Vos Hobbies ] : Je dois avouer que je n'en ai pas réellement, je sors de temps à autre de ma chambre (oui quand même), mais je dirais que ce que j'aime le plus faire, c'est écrire et aller sur mon ordinateur.

[ J'aime ] : Pour être clair, j'aime en partie les garçons! Voilà c'est dit, bon à part ça, j'adore les filles (mais je suis quand même gay), j'aime The L word et le monde lesbien (je sais c'est bizarre, on me l'a déjà dit, ce n'est pas un fantasme). J'aime le piano, les musiques très tristes, j'aime le yaoi aussi (dessins mangas mettant en scène des relations homosexuelles)

[ J'aime pas ] : Déjà, on dit "je n'aime pas" alors, je DETESTE, je HAIS les insectes, cousins, guêpes, mouches, moustiques, papillons, punaises, mantes religieuses, sauterelles, arraignées (bon c'est pas un insecte, mais c'est velu, petit et moche donc c'est la même chose). Je n'aime pas non plus la mer, les poissons, les fruits de mer, les escargots, le rouge, les fêtes, les boites, le mot "pote", le language SMS, ceux qui n'aiment pas Rufus Wainwright et euh oui aussi on va dire les homophobes.

[ Votre Citation préférée ] : "Autant couper le bois de boulogne avec un sécateur" ... bon tout de suite, ça fait moins tendance pour un écrivain, mais j'aime cette citation, alors je la mets (j'aime bien aussi ce jeu de mot: indécent, deux remonte -___-)

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